Quand ta profession ne cadre plus avec tes désirs profonds

Le jour où j’ai choisi de devenir journaliste, je croyais sincèrement (et sans doute naïvement) que ce métier me permettrait de changer le monde. J’aimais l’idée d’informer les gens, de les aider à se faire leur propre opinion et de contribuer à faire changer les choses…

Il en a été autrement et c’est une des raisons qui m’a amené à obtenir ma certification de coach TDAH. Être journaliste n'était tout simplement plus alignée avec mes valeurs et mes désirs profonds.

Flashback en 1990

J’étudie au Cégep du Vieux Montréal en art plastique dans le but d’être graphiste et pourtant, une de mes grandes passions c’est l’écriture.

Après une session (ou peut-être deux…moi et la notion du temps on est pas sur la même fréquence), je réalise que ce n’est pas pour moi et je décide donc de poursuivre avec à l’horaire, les cours obligatoires seulement.

Depuis aussi loin que je me souvienne, un des désirs profond que je porte est d’avoir un impact et de faire une différence dans la vie des gens afin de contribuer à créer un monde meilleur, plus harmonieux.

J’adore connecter avec des humains qui voient la vie autrement, qui refusent d’être des moutons ou qui ne reculent devant rien pour assumer d’être celui qui est aussi coloré que le cercle chromatique et tous ses dégradés de pigmentations.

À l’époque, ma mère travaille au département des droits dérivés à Télé-Métropole (maintenant TVA) et je la rejoins parfois après le Cégep pour qu’on puisse faire la ride de métro jusqu’à Laval ensemble.

La télé me fascine. Toute petite, j’étais intriguée par les émissions anglophones traduites parce que les mots ne suivent pas les mouvements des lèvres en français.

Les samedis matins, j’écoutais mes dessins animés et émissions préférées. Bref, j’adore le petit écran (et le grand aussi en bonne cinéphile que je suis), je regarde les jeux olympiques avec énormément d’attention et le métier de journaliste pique assurément ma curiosité à ce moment là.

Ma mère ayant déjà les pieds dans la boîte, je lui demande de me faire visiter la salle de nouvelles chaque fois (ou presque) que je vais la rejoindre.

Une proposition sur un plateau d’argent

Un jour, pendant sa pause, ma mère m’amène au 10e étage, enfin. Je rencontre la directrice de l’information qui me fait la proposition dont je rêve secrètement : 

« Ça te dirait de faire un stage d’une journée avec un des journalistes de la salle des nouvelles ? ». 

Mon coeur a fait un bon et une fois la surprise passée, j’ai dit oui. 

J’allais non seulement unir mes passions de la télé, de l’écriture et des communications, mais j’allais aussi pouvoir changer le monde.

Ou du moins, c’est ce que je croyais et même si je suis convaincue encore aujourd'hui que c’est un des plus beaux métiers que j’ai exercés, quelque chose a changé. 

Puis un jour, la profession a cessé d'être alignée avec mes valeurs, la passion s'est estompée.

J’avais eu un impact, oui.

Dans le quotidien des auditeurs qui m’écoutaient à la radio les samedis et dimanches matins à mes premiers balbutiements.

Dans le quotidien des téléspectateurs qui regardaient le bulletin de nouvelles de 18h en Abitibi.

Sauf que…le burnout est arrivé et que je me suis demandé dans la vie de qui, je faisais une différence grâce à mon travail. Ma réponse était : personne.

Fast forward en 2012

L’année de mes 40 ans et celle où j'apprends que j'ai un défi d’attention.

Le soupir de soulagement est énorme. Je ne suis pas folle, anormale ou désaxée, c’est mon cerveau qui a une manière unique de fonctionner.

Je comprends que c’est l’absence de notion du temps qui fait que je suis toujours en retard ou que j’oublie mes rendez-vous.

L’hyperactivité explique en partie l’intensité et la rapidité qui dérange plus souvent qu’autrement parce qu’il est difficile de me suivre.

Le sentiment de ne pas fiter et d’être différente sans savoir pourquoi qui m’habite depuis que je suis enfant, s’explique plus que parfaitement.  

Il y a une force dans le ressenti qui m’habite et je me dis : J’aimerais tellement ça, aider les personnes qui ont la même différence que moi.

Ma vie professionnelle a pris un nouveau tournant. Moi qui adorait poser des questions, j’allais pouvoir le faire en étant coach.

Vous devez trouver ce qui attise la lumière en vous afin que vous puissiez, à votre manière, illuminer le monde. - Oprah Winfrey

Une étincelle a allumé un feu qui continue de brûler ardemment.

En assumant de plus en plus d’être celle qui est aussi coloré que le cercle chromatique et tous ses dégradés de pigmentations, l’accompagnement que j’ai créé l’est tout autant.

Les trucs de surface c’est pas trop mon genre et quand j’étais journaliste, les sujets où on me permettait d’aller en profondeur étaient mes préférés.

En faisant équipe ensemble, nous effectuons un plongeon parce que c'est dans les profondeur que tu peux vivre de grandes transformation. Ce deep dive dans la zone de minuit, l'endroit dans l'océan ou c'est le noir total, révèle un spectacle de couleurs quand un appareil submersible allume les lumières.

Les espèces bioluminescentes se déploient avec une telle splendeur, c'est magnifique.

Quand tu expérimentes le coaching en ligne Décloisonne le défi d’attention tu entames une aventure de découverte de soi, de transformation et de changement de perception pour que les murs et la barrière autour de ta différence tombent une bonne fois pour toute.

Quand tu choisis Décode ton ADN financier (clique le titre pour t'inscrire au webinaire gratuit), tu t’amuses à débusquer les croyances, blocages et programmes inconscients en lien avec l’argent et à diminuer les impacts que certains traits du défi d’attention amènent dans l'équation tout en ayant du fun avec les archétypes financiers sacrés.

Le plus chouette dans tout ça ET ce qui me remplie de joie, de gratitude, d’enthousiasme et d’émerveillement c’est d’être à tes côtés, de t’aider à connecter à qui tu es vraiment, de te voir évoluer, découvrir les sparks qui font émerger ton génie et qui te permettent de célébrer ta différence.